Vu y'a trois jours, et je m'en souviens déjà très mal, le Woody Allen de 2013 n'est vraiment pas un grand cru, contrairement à ce qui a beaucoup été dit. Comme d'hab. Mais dès les premières minutes, il m'a tout de même apporté une grande satisfaction, un immense soulagement : ce film n'allait pas chambouler mon top ! Ma plus grande crainte, en tant que blogueur ciné, est toujours de découvrir l'un des meilleurs films de l'année passée seulement après la publication officielle de mon top. C'est ma hantise. Il y a une période où je lance toujours les films de l'année écoulée dans la peur... J'en fais des cauchemars la nuit. Avec Blue Jasmine, aucun risque, dès le premier quart d'heure, regardé sans décrocher les mâchoires, j'étais fixé. Même pas dans mon top 20 !
Nous sommes donc supposés rire et pleurer devant les déboires de la belle Jasmine, incarnée par une Cate Blanchett irréprochable. Sauf qu'on ne rit à peu près jamais et que l'on pleure encore moins devant les mésaventures de cette pauv' femme amenée à dégringoler les classes sociales suite à la mort de son mari (Alec Baldwin), riche hommes d'affaire new-yorkais et véritable escroc (je fais très bref, c'est un peu plus compliqué que cela). On ne fait donc qu'admirer la performance d'une actrice qui prend visiblement bien plus de plaisir que nous dans la partie et qui parvient à rendre supportable un personnage auquel on aurait, sans cela, bien du mal à croire. On suit tout ça sans souffrir, en se demandant parfois quand est-ce que le film va vraiment commencer, étrangement. Par chance, j'apprécie plutôt Cate Blanchett au demeurant, ça m'a permis de tenir. A vrai dire, peut-être est-ce le jeu extrêmement précis et maîtrisé de l'actrice qui situe le film dans un espèce d'entre-deux bizarre, entre la comédie légère et le drame social tragique, et finalement nulle part, car d'aucun côté Blue Jasmine ne trouve son salut. Ce serait tout de même assez cruel envers Blanchett, qui est clairement le principal intérêt du film...
J'ignore si je suis atteint d'une forme rare d'amnésie sélective, mais je ne me souviens plus précisément de ce film. Voilà, j'ai presque tout oublié. Au troisième paragraphe, je dois bien vous l'avouer, car là vous me voyez ramer. Je ne sais plus, par exemple, comme il se termine, ce qui est toujours rageant quand on a flingué une soirée pour arriver au bout. Alors certes, j'imagine qu'il doit bien y avoir deux ou trois passages assez savoureux là-dedans, ça reste un film de Woody Allen, il n'a pas complètement perdu la main. Mais je ne pourrais pas replacer ces trop rares moments ni vous assurer qu'ils existent bel et bien. Je n'arrive pas à retomber dessus sur VLC Player. Je vise toujours largement à côté. Je suis donc passé à travers le Woody Allen de 2013, après l'avoir pris en pleine poire comme les dix précédents. Pas grave, il y aura d'autres occasions, je n'ai pas non plus l'impression d'avoir raté grand chose. Je pourrai me rattraper cette année, il les enchaîne le filou !
Nous sommes donc supposés rire et pleurer devant les déboires de la belle Jasmine, incarnée par une Cate Blanchett irréprochable. Sauf qu'on ne rit à peu près jamais et que l'on pleure encore moins devant les mésaventures de cette pauv' femme amenée à dégringoler les classes sociales suite à la mort de son mari (Alec Baldwin), riche hommes d'affaire new-yorkais et véritable escroc (je fais très bref, c'est un peu plus compliqué que cela). On ne fait donc qu'admirer la performance d'une actrice qui prend visiblement bien plus de plaisir que nous dans la partie et qui parvient à rendre supportable un personnage auquel on aurait, sans cela, bien du mal à croire. On suit tout ça sans souffrir, en se demandant parfois quand est-ce que le film va vraiment commencer, étrangement. Par chance, j'apprécie plutôt Cate Blanchett au demeurant, ça m'a permis de tenir. A vrai dire, peut-être est-ce le jeu extrêmement précis et maîtrisé de l'actrice qui situe le film dans un espèce d'entre-deux bizarre, entre la comédie légère et le drame social tragique, et finalement nulle part, car d'aucun côté Blue Jasmine ne trouve son salut. Ce serait tout de même assez cruel envers Blanchett, qui est clairement le principal intérêt du film...
J'ignore si je suis atteint d'une forme rare d'amnésie sélective, mais je ne me souviens plus précisément de ce film. Voilà, j'ai presque tout oublié. Au troisième paragraphe, je dois bien vous l'avouer, car là vous me voyez ramer. Je ne sais plus, par exemple, comme il se termine, ce qui est toujours rageant quand on a flingué une soirée pour arriver au bout. Alors certes, j'imagine qu'il doit bien y avoir deux ou trois passages assez savoureux là-dedans, ça reste un film de Woody Allen, il n'a pas complètement perdu la main. Mais je ne pourrais pas replacer ces trop rares moments ni vous assurer qu'ils existent bel et bien. Je n'arrive pas à retomber dessus sur VLC Player. Je vise toujours largement à côté. Je suis donc passé à travers le Woody Allen de 2013, après l'avoir pris en pleine poire comme les dix précédents. Pas grave, il y aura d'autres occasions, je n'ai pas non plus l'impression d'avoir raté grand chose. Je pourrai me rattraper cette année, il les enchaîne le filou !
Blue Jasmine de Woody Allen avec Cate Blanchett, Sally Hawkins, Alec Baldwin et Peter Sarsgaard (2013)