Un officier de marine (Costner) est chargé d’enquêter sur le meurtre d’une femme (Young) dont il était l’amant. Il s’aperçoit progressivement que tous les indices qu’il découvre le désignent comme le coupable idéal. En effet, c'est Gene (Hackman), le véritable meurtrier, qui met en place un faisceau de preuves pour accuser Kevin (Costner) du meurtre et, cerise sur le gâteau, en faire un traître au service de l'Union (Soviétique). Nous sommes en pleine Guerre (Froide) et un climat de suspicion règne chez les haut gradés. Ce film nous apprend qu'on ne peut pas faire confiance en ses amis.
En cinq petites minutes de film, on a vu autant de rapports bucco-bucco, bucco-mammaires et bucco-génitaux que dans l'ensemble des films américains sortis depuis début 2010. Kevin Costner est beau et svelte. Il ressemble à mon frère Glue 3. Gene Hackman joue l'enfoiré qu'il a été condamné à jouer à partir du début des années 80 et ce jusqu'à la fin de sa carrière. Face à eux, prête à réaliser toutes les prouesses physiques qu'ils pourraient exiger, voici Sean Young, à l'époque en haut de l'affiche, grande actrice qui n'a malheureusement pas d'équivalent de nos jours. On l'aurait préférée en brune, nous l'apprécions quand même avec son indéfinissable couleur de cheveux poivre et sel et blonds fauves.
Deux acteurs au top du top de leur forme dans les années 80 et qui n'ont pas leurs équivalents de nos jours.
Dans ce film, Kevin Costner a la particularité de porter des habits trop courts, en alternance le pantalon ou le chemisier. Durant un dialogue décisif pour la résolution de l'intrigue lors duquel il est à la limite du pétage des plombs, Kevin Costner, la jambe pliée sur le coin de la table basse, laisse apparaître jusqu'à la partie supérieure de son mollet. Pour info, la costumière n'a pas été nominée aux Oscars. Opportuniste, l'acteur saisit alors l'occasion pour nous rappeler qu'il a failli devenir un joueur de baseball professionnel avant d'opter pour une carrière à Hollywood, en pointant du doigt le saillant muscle gastrocnémien qui tend les fibres de sa chaussette rouge.
Kevin Costner joue un marin et c'est peut-être pour cela qu'ils ont décidé de faire en sorte qu'il ait toujours l'air de sortir de la douche, les cheveux mouillés, de l'eau dégoulinant sur les fringues. Heureusement, cet acteur a une telle prestance que quel que soit l'état de son cuir chevelu, son charme ne se brise jamais. La magie opère encore lorsqu'on nous dévoile le torse de la star. Ah, qu'elle était loin la mode des acteurs imberbes ! Kevin Costner nous montre en effet dans cette scène d'anthologie pourquoi il avait été choisi comme figurant dans le film Gorilles dans la brume. Quel torse velu ! Quelle pilosité ! A faire tomber n'importe quelle femelle chimpanzé.
Gene Hackman, au top durant toute sa carrière, héros et anti-héros dans les années 70, ordure notoire à partir des années 80, "celui qui a su s'arrêter à temps" dixit Clint Eastwood.
Kevin Costner joue un marin et c'est peut-être pour cela qu'ils ont décidé de faire en sorte qu'il ait toujours l'air de sortir de la douche, les cheveux mouillés, de l'eau dégoulinant sur les fringues. Heureusement, cet acteur a une telle prestance que quel que soit l'état de son cuir chevelu, son charme ne se brise jamais. La magie opère encore lorsqu'on nous dévoile le torse de la star. Ah, qu'elle était loin la mode des acteurs imberbes ! Kevin Costner nous montre en effet dans cette scène d'anthologie pourquoi il avait été choisi comme figurant dans le film Gorilles dans la brume. Quel torse velu ! Quelle pilosité ! A faire tomber n'importe quelle femelle chimpanzé.
Légère comme une plume, gracieuse comme une ballerine, Sean Young réalise dans cette scène qu'elle a une opportunité en or de réaliser le coït tant espéré avec celui qui à l'époque était en tête des sondages de popularité tant chez les femmes que chez les hommes.
Durant les trois premiers quarts d'heure de ce film, on voit Kevin Costner simuler plusieurs fois des rapports sexuels avec Sean Young. A moins que ça ne soit pas simulé... A l'époque, les gens osaient et savaient attirer le chaland. Quid de cette virée totalement gratuite en bateau où Sean Young porte un t-shirt blanc et fin qui ne laisse aucune place à l'imagination ? Au bout d'une heure de film, on se rend compte que c'est un thriller érotique digne des meilleurs Hollywood Nights. Roger Donaldson signait son premier et avant-dernier succès public. Un film à sens unique dans lequel Kevin Costner nage en eaux troubles parmi les requins, les mines antipersonnel et les pièges à loups.
Une scène et un t-shirt qui resteront gravés dans les esprits de tous ceux qui auront eu la chance d'avoir vu ce film !
Une scène, je dirai même un plan, a retenu notre attention. C'est une scène de dialogue tout à fait banale entre un responsable de la CIA et l'un de ses subordonnés. Tout en discutant avec son subordonné, le responsable se lève face à son interlocuteur et dans le champ contre-champ qui en découle, le plan démoniaque apparaît, le réalisateur décide à ce moment-là de faire un plan "léonien" d'avant-garde. En amorce, légèrement flou en bord de champ, un gland rougi sort résolument du costume bleu électrique de son propriétaire, tandis que le subordonné, stoïque, fait mine de ne se rendre compte de rien. Ce plan-là aurait mérité mille éloges, mais il semble que nous sommes les seuls à l'avoir repéré.
Sens unique de Roger Donaldson avec Kevin Costner, Gene Hackman, Will Patton et Sean Young (1987)