Qui se décidera à écrire une thèse sur tous ces succès populaires gigantesques pour tenter de nous les expliquer ? Rien qu'un petit mémoire, qui nous éclairerait sur les raisons pour lesquelles un tel film devient le plus gros carton au box office français en 2014 ? Un film si peu drôle, si prévisible, rempli de personnages tous plus haïssables les uns que les autres, bien décidé à faire son beurre sur les clichés sous couvert de les dénoncer et réconciliant in fine ses horribles personnages ouvertement racistes* mais pardonnés de l'être au prétexte que tout le monde l'est soi-disant un peu ? Et les mâles dominants belliqueux de trouver leur terrain d'entente dans la chasse, la pêche et la tradition (comprendre : la bouffe et le pinard). C'est en fait un simple remake croisé des deux derniers gigantesques succès franchouillards : Bienvenue chez les Ch'tis et Intouchables, à travers la réconciliation des blancs et des noirs (cependant ici tous exceptionnellement riches) dans l'alcool. Mélangez un grand succès populaire et un autre et nous ne vous ferons pas de dessin pour vous expliquer ce que ça donne. C'est des mathématiques. Mais, autre problème de mathématiques, on ne peut pas s'en prendre à 12 millions de gens. On a tous des collègues, des proches, des gens qu'on aime sans réserve, qui sont allés voir ce film au cinéma et qui l'ont "bien aimé". Loin de nous l'idée de les condamner (et puis comment s'y prendre concrètement ?).
Mais le fait est que ce film n'a rien à faire sur notre blog, ni sur aucun blog de critiques de cinéma. Tous les voyants sont au rouge, toutes les jauges sont au plus bas, rien n'indique que l'on est face à un sujet digne d'être traité autrement que comme une sous-merde filmique. On s'était jurés de ne pas dire le mot "merde" dans cet article... Il nous a pris en traitres à la fin de la phrase. Impossible de rentrer dans la critique neutre et polie avec ce genre de film, ou c'est le mal de crâne assuré, d'autant plus qu'on cumule à nous deux cinq heures de sommeil sur deux jours et trois nuits, alors qu'on a besoin de nos 8 heures par nuit pour être bien. Quand on se couche à 10h on se lève à 10h, quand on se couche à 11h, on se lève à 11h, etc. Le tour du cadran sinon rien. D'ailleurs on nous appelle comme ça, "Tour du cadran". C'est la seule chose qui nous définit. En semaine on doit se lever à 6h pour le taff. Faites le calcul. Couché à 18h. Ca fait une vie plutôt courte. Allez placer un film là-dedans vous... Faut avoir envie. Alors quand le film c'est celui-là, et que t'es au radar pendant deux semaines à cause de lui, la critique ne peut pas échapper à certains mots de secours.
* Pire, le meilleur (disons le moins triste) personnage du film n'est pas sur l'affiche. Il s'agit d'André Koffi, le père tyrannique de Charles, aka le gendre noir de Claveçin et Lobby. Interprété par le très en verve Pascal N'Zonzi, ce personnage est un jobard de première. Revoyez vos sempiternelles listes hebdomadaires des 30 Greatest Movie Villains of All Time, le Alex Delarge d'Orange Mécanique, le John Doe de Se7en, les Norman Bates de Psycho, Jack Torrance de Shining, Hannibal Lecter, Augustin Trapenard, Dark Vador et autres Joker du Dark Knight de Nolan se font coiffer de loin par André Koffi, pur vilain.
Mais le fait est que ce film n'a rien à faire sur notre blog, ni sur aucun blog de critiques de cinéma. Tous les voyants sont au rouge, toutes les jauges sont au plus bas, rien n'indique que l'on est face à un sujet digne d'être traité autrement que comme une sous-merde filmique. On s'était jurés de ne pas dire le mot "merde" dans cet article... Il nous a pris en traitres à la fin de la phrase. Impossible de rentrer dans la critique neutre et polie avec ce genre de film, ou c'est le mal de crâne assuré, d'autant plus qu'on cumule à nous deux cinq heures de sommeil sur deux jours et trois nuits, alors qu'on a besoin de nos 8 heures par nuit pour être bien. Quand on se couche à 10h on se lève à 10h, quand on se couche à 11h, on se lève à 11h, etc. Le tour du cadran sinon rien. D'ailleurs on nous appelle comme ça, "Tour du cadran". C'est la seule chose qui nous définit. En semaine on doit se lever à 6h pour le taff. Faites le calcul. Couché à 18h. Ca fait une vie plutôt courte. Allez placer un film là-dedans vous... Faut avoir envie. Alors quand le film c'est celui-là, et que t'es au radar pendant deux semaines à cause de lui, la critique ne peut pas échapper à certains mots de secours.
* Pire, le meilleur (disons le moins triste) personnage du film n'est pas sur l'affiche. Il s'agit d'André Koffi, le père tyrannique de Charles, aka le gendre noir de Claveçin et Lobby. Interprété par le très en verve Pascal N'Zonzi, ce personnage est un jobard de première. Revoyez vos sempiternelles listes hebdomadaires des 30 Greatest Movie Villains of All Time, le Alex Delarge d'Orange Mécanique, le John Doe de Se7en, les Norman Bates de Psycho, Jack Torrance de Shining, Hannibal Lecter, Augustin Trapenard, Dark Vador et autres Joker du Dark Knight de Nolan se font coiffer de loin par André Koffi, pur vilain.
Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? Mais qu'est-ce tu fais ? Mais qu'eeeeeeeest-ce tu fais ? What da ? de Philippe de Chauveron avec Christian Clavier, Chantal Lauby et 12 millions de spectateurs (2014)