Nous rêvons de tourner le remake de ce film, à ceci près que la rencontre concernerait un de nos pires glaviots et l'objectif de la caméra de Liza Azuelos (voire une parcelle, même infime, de l'un de ses costumes en marbre). Pourtant Azuelos tourne ici son meilleur film. Pourquoi ? C'est le plus court. Une heure dix montre en main. On en est agréablement étonné. Et puis, nouveauté chez Azuelos, le film a une très forte et une vraie cohérence visuelle d'un bout à l'autre : c'est de la chienlit du premier instant jusqu'au tout dernier. A l'image de l'affiche, le projet consiste en des tonnes de halos et de lense-flares-du-bec avec dominantes violet et orange, deux couleurs effectivement complémentaires mais qui se foutent sur la gueule constamment tout au long du film, comme dans le jeu Seven Colors (le premier jeu PC de l'histoire, jamais compris le principe).
Marceau... On l'a souvent épargnée pour les pires raisons, promotion canapé oblige, mais faut revoir sa filmographie à la loupe, ses choix de carrière, les phrases qu'elle débite en interview et qui n'ont aucun sens, son jeu aussi, si on peut parler de jeu, car elle s'amuse toute seule. L'actrice préférée des français est aussi la meilleure amie d'Azuelos. Or rappelez-vous que les amis de mes ennemis sont mes sacrés ennemis, mes pires ennemis même vu qu'ils sont les meilleurs amis de mes ennemis. Quand on voit certains cinéphiles s'en prendre à des gens comme Juliette Binoche, ou Catherine Deneuve, en les traitant de cruches ou de bourgeoises insupportables, on se demande ce qu'il faudrait dire de Sophie Marceau. Mais à la rigueur, on commence à s'habituer à la voir enchaîner les horreurs, depuis environ La Boom.
Alors que Cluzet... comment gérer le cas Cluzet ? Quelle attitude adopter devant cet homme qui peut être attachant, agréable à vivre, et qui régulièrement fout la rouste à notre bon sens. Par exemple quand il va tourner pour Azuelos, dont le film est un enchaînement de clips exécrables qui donnent l'occasion à la réalisatrice de nous confirmer que ses goûts musicaux sont aussi cradingues qu'on pouvait l'imaginer. Mine de rien, Azuelos est en train de se fabriquer une filmographie singulière dans le paysage cinématographique mondial, qui a la particularité de dégager une odeur digne de ces égouts londondiens qui ont fait le buzz l'an passé parce qu'ils étaient remplis à craquer de formidables amas de graisse de cuisine et de déjections organiques embaumant les rues et répandant dans les nez un mal équivalent à celui qu'est supposé renfermer le Necronomicon.
Alors que Cluzet... comment gérer le cas Cluzet ? Quelle attitude adopter devant cet homme qui peut être attachant, agréable à vivre, et qui régulièrement fout la rouste à notre bon sens. Par exemple quand il va tourner pour Azuelos, dont le film est un enchaînement de clips exécrables qui donnent l'occasion à la réalisatrice de nous confirmer que ses goûts musicaux sont aussi cradingues qu'on pouvait l'imaginer. Mine de rien, Azuelos est en train de se fabriquer une filmographie singulière dans le paysage cinématographique mondial, qui a la particularité de dégager une odeur digne de ces égouts londondiens qui ont fait le buzz l'an passé parce qu'ils étaient remplis à craquer de formidables amas de graisse de cuisine et de déjections organiques embaumant les rues et répandant dans les nez un mal équivalent à celui qu'est supposé renfermer le Necronomicon.
Une Rencontre de Liza Azuelos avec François Cluzet, Sophie Marceau, et mon poing affûté (hope so) (2014)