Encore une saga pour ados, avec des ados, basée sur une trilogie de bouquins pour ados. Encore un film de studio mal écrit, mal produit, mal filmé et mal joué. Encore un film de science-fiction dans lequel un gros vaisseau alien vient poser son énorme cul dans les nuages pour nous ramasser la tronche. Encore une histoire de destructions massives, d’extraterrestres qui prennent forme humaine et de jeunes gens embrigadés, entraînés, armés, manipulés qui finissent par se rebeller et sauver le monde. La 5ème vague fait suite aux Hunger Games, Le Labyrinthe et autres Divergente, et Chloë Grace Moretz emboîte le pas à Jennifer Lawrence, Dylan O'Brien et Shailene Woodley dans le rôle de la jeune fille qui veut venger ou sauver les siens et qui, devenant une femme, apprend à manipuler tous les genres de gros calibres qu’on peut imaginer. Il ne lui faut d’ailleurs pas bien longtemps pour savoir s’en servir, quitte à en tenir un dans chaque main et à tirer un coup à droite, un coup à gauche.
Le film fait mal par où il passe, cumulant les fautes graves. Quid des gros couacs de scénario : les extraterrestres coupent l’électricité sur toute la planète, ce qui stoppe net toutes les bagnoles, et les personnages se mettent donc à la marche à pied, niant tout simplement l’invention fabuleuse du vélo, et celles, moins admirables mais tout de même honorables, du skate et de la trottinette… On donne aussi dans le placement de produits. Comme il n’y a plus d’eau courante, les maisons ne servent plus à rien, on leur préfère les tentes, et par conséquent tout le film se transforme en un vrai défilé haute-couture pour Quechua.
Le réalisateur, J Blakeson (vous avez bien lu, ce n'est pas "J.", c'est bien "J", la lettre J est donc son prénom, comment voulez-vous filer droit ?), nous gratifie aussi d’œillades maladroites, façon Claude Lelouch, la mitraillette à clins d’yeux de malades. Dans une même scène, celle où Maria Bello (qui a réellement une façade de martienne) montre un soi-disant alien à ses jeunes recrues, le cinéaste convoque à la fois They Live et Alien, deux classiques de la SF qui, s’ils en avaient l’occasion, répondraient à cet appel du pied par un gros direct du droit sur la glotte. Ne serait-ce que pour ces ralentis atroces sur le visage viandeux de Chloë Grace Moretz en train de cavaler (elle ajoute une ligne à raturer d’urgence sur son CV, qu’elle a pris l’habitude d’imprimer sur planche d’ébène à force de s’entendre dire qu’il était « en bois »). Liev Schreiber (ce con), nous fait plus d’effet. Sans parler des effets spéciaux qui nous rappellent que s’il y a un Dieu, il a bel et bien juré de ne pas intervenir sur le monde qu’il a créé, en en particulier chez les infographistes morts-nés de chez Sony International Torture.
Le film fait mal par où il passe, cumulant les fautes graves. Quid des gros couacs de scénario : les extraterrestres coupent l’électricité sur toute la planète, ce qui stoppe net toutes les bagnoles, et les personnages se mettent donc à la marche à pied, niant tout simplement l’invention fabuleuse du vélo, et celles, moins admirables mais tout de même honorables, du skate et de la trottinette… On donne aussi dans le placement de produits. Comme il n’y a plus d’eau courante, les maisons ne servent plus à rien, on leur préfère les tentes, et par conséquent tout le film se transforme en un vrai défilé haute-couture pour Quechua.
Le réalisateur, J Blakeson (vous avez bien lu, ce n'est pas "J.", c'est bien "J", la lettre J est donc son prénom, comment voulez-vous filer droit ?), nous gratifie aussi d’œillades maladroites, façon Claude Lelouch, la mitraillette à clins d’yeux de malades. Dans une même scène, celle où Maria Bello (qui a réellement une façade de martienne) montre un soi-disant alien à ses jeunes recrues, le cinéaste convoque à la fois They Live et Alien, deux classiques de la SF qui, s’ils en avaient l’occasion, répondraient à cet appel du pied par un gros direct du droit sur la glotte. Ne serait-ce que pour ces ralentis atroces sur le visage viandeux de Chloë Grace Moretz en train de cavaler (elle ajoute une ligne à raturer d’urgence sur son CV, qu’elle a pris l’habitude d’imprimer sur planche d’ébène à force de s’entendre dire qu’il était « en bois »). Liev Schreiber (ce con), nous fait plus d’effet. Sans parler des effets spéciaux qui nous rappellent que s’il y a un Dieu, il a bel et bien juré de ne pas intervenir sur le monde qu’il a créé, en en particulier chez les infographistes morts-nés de chez Sony International Torture.
La 5ème vague de J Blakeson avec Chloë Grace Moretz, Liev Schreiber, Alex Roe, Nick Robinson, Maïka Monroe et Maria Bello (2016)