Nous n'en menions pas large quand on a pour la première fois zappé sur la Nouvelle Star pour découvrir le phénomène. A partir de ce jour on s'est mis à endurer des prime time entrecoupés de chansons infectes interprétées par des ienchs juste pour les quelques secondes toutes les trente minutes où la caméra était braquée sur Virginie Efira, ses décolletés profonds et ses oeillades sans équivoques. 16 novembre 2007. Toulouse. Rue des lois. Appartement B, troisième étage. "Makkaaaaaash, viens voiiiiiiir !!! J'ai vu passer un truc sur l'écran... J'sais pas ce que c'est. Viens voiiiiiiiiiiiiir... je t'en supplie... J'en ai mal au sexe !" C'était la première fois que notre télé sentait littéralement l'organe génital mâle tout en suintant des hauts-parleurs et en fumant du capot. Nous venions de taper "priapisme" sur google pour mettre un nom sur notre nouveau mal. L'un de nous venait de découvrir la bombe atomique du plat pays. La Belgique détenait officiellement l'arme nucléaire. Et nos slips étaient aussitôt brandis dans notre salon en guise de drapeau blanc : nous nous rendions.
Maaaaagnifique.
On le sait, lectrices, blogueuses, twitteuses, femmes en un mot comme en cent, notre article du jour ne vous est pas destiné et aurait même tendance à vous inspirer pas mal de pitié, voire du mépris. Mais on a l'honnêteté des plus cons, qui disent tout haut ce qu'ils pensent tout haut. La sincérité n'est pas une vertu, on le sait, rappelez-vous Audiard, Jacques Audiard, pas gêné d'avouer à l'antenne chez un Michel Denisot placide qu'il n'avait jamais regardé un seul film de sa vie, sauf les siens, et encore, aperçus au combo sur les tournages. Rappelez-vous Clinton qui affirmait le doigt tendu : "I did not have sexual intercourse with thaaaat woman !" (sauf que lui il racontait des cracks). On ne fait que retranscrire ce qui se produit en nous, physiologiquement, face à une énergumène comme Efira. Imaginez une femme qui écrirait à propos de Bradley Cooper, Ryan Gosling, Michael Fassbender ou Mathieu Bodmer, ce serait pareil, la même en couleur. Sauf que les femmes ont cette petite longueur d'avance sur nous qui fait qu'elles se retiennent d'écrire les possibles horreurs dictées par leur ovaires et autres viscères. D'un autre côté réjouissez-vous d'avoir l'occasion de connaître nos plus intimes pensées, tel Mel Gibson dans Ce que pensent les mecs.
Virginie Efira est enceinte ces jours-ci, et elle sait mettre ses kilos en trop où il faut.
Après avoir dit ça on est obligés de se mouiller. Efira, toi et moi, sous des draps, draps de soie... Efira, qu'est-ce que c'est concrètement ? Le rêve incarné ? Une poitrine naturelle opulente sans la bouée de cheval qui va avec, des jambes anormalement longues qu'on a envie de prendre à son cou, une crinière blonde qui n'arrange rien aux choses, un teint constamment halé, sans parler, sur un grand sourire aux petites dents juvéniles, d'un regard fiévreux et conscient de l'effet qu'il fait, qui semble toujours nous mettre au défi et qui dans tous les cas nous met systématiquement au tapis. Quelqu'un nous a dit quelque chose qu'on soupçonnait fortement au sujet de Virginie Efira : c'est une épicurienne de la bagatelle. Depuis que l'on en a la certitude, rien n'a changé. S'il n'y avait qu'une célébrité dont nous souhaiterions acquérir la sextape à prix d'or, après Najat Vallaud-Belkacem viendrait Virginie Efira. Cette jeune femme nous fait retomber en enfance, quand on la voit on aimerait retourner nourrissons. Ou au moins redevenir des adolescents de 13 ans, comme Pierre Niney dans le film de David Moreau II, qui est sorti sur nos écrans tout récemment et qui s'est surtout fait remarquer par sa promo menée nichons battants par une Efira donnant de sa personne pour convaincre, donnant littéralement le seinà la plèbe, hommes et femmes confondus. Efira a fait de la promotion de ce long métrage un véritable cirque, un magic circus qui aura atteint jusqu'aux pages de ce blog d'ordinaire irréprochable. C'est dommage parce qu'on regardera ce film un jour ou l'autre, mais on l'aura déjà critiqué. On ne peut pas toujours parler ciné.
20 ans d'écart de David Moreau II avec Virgine Efira et Pierre Niney (2013)